Mosley outragé, Mosley brisé, Mosley martyrisé, mais Mosley qui ne veut pas se libérer de son poste et qui ira donc droit dans ses bottes se présenter à l’Assemblée exceptionnelle du 3 Juin. Où, cette fois, il n’aura pas l’ambition de se soumettre à une volonté, celle de vingt quatre, pas moins, fédérations, qui lui suggèrent de quitter sa haute fonction.
Et pourtant, ce club des 24, dont fait partie la FFSA, avait essayé d’arrondir les angles pour que les choses se passent en douceur. En substance, un vote de confiance de l’Assemblée générale en échange d’un engagement à démissionner en novembre prochain. Mais Max préfère faire durer le plaisir, au grand dam des intéressés :
« Il s’agissait d’un effort constructif en vue de faciliter une transition ordonnée au sein de la FIA et de trouver une solution à la crise actuelle. Au lieu de cela, votre intention de rester jusqu’à la fin de votre mandat en 2009, en dépit des graves dommages infligés à la FIA. Ce qui pourrait signifier que vous faites passer des intérêts personnels avant ceux de la FIA et ses fédérations nationales. » Fermez le ban !
Reste que la cause de Mosley n’est pas pour autant perdue, puisque ce front, bien qu’uni et représentant une majorité écrasante des membres de la FIA, n’a en rien la garantie de remporter la majorité à l’issue d’une Assemblée Générale à la composition complexe, diverse et variée. La partie politique est lancée.
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