Dans le dossier de l'usine Opel d'Anvers, un infime espoir existait encore. Il vient d'être balayé par Nick Reilly, le nouveau patron (confirmé) d'Opel qui a informé hier le Conseil d'Entreprise de l'usine que GM allait fermer le site et licencier les 2300 salariés.
"Pour garantir rapidement et à long terme le futur de l'entreprise, Opel fait part de son intention de fermer les sites de production belges d'Anvers dans le courant 2010", ce sont les termes du communiqué de GM qui assomment les salariés belges pour qui cette décision est "un drame total".
General Motors qui a décidé de garder Opel entend supprimer 8300 emplois (sur environ 50.000) en Europe, ce qui laisse planer le couperet sur bon nombre d'autres sites.
À Anvers, les employés qui ont tout de suite bloqué les expéditions des voitures neuves après l'annonce de leur direction ont confirmé qu'ils allaient poursuivre le blocus, baptisant leur "prise", de "blocus de guerre face à une décision politique et non économique."
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