Nick Reilly, le patron par interim de GM Europe a-t-il été nommé pour réaliser les basses besognes d'une restructuration qui s'annonce difficile ? La question peut se poser après que ce dernier ait avoué que 9 à 10.000 emplois pourraient être supprimés dans le cadre de la restructuration des activités européennes.
Après avoir décidé de finalement conserver Opel/Vauxhall, General Motors doit mener à bien la restructuration de lui même. L'objectif serait de réduire la production de 20 à 25% pour économiser jusqu'à 3.3 milliards d'euros. Pour le moment, Nick Reilly ne veut pas en dire plus laissant les sites européens du groupe dans l'expectative, et ce d'autant plus qu'il a laissé filé une phrase qui ne rassurera pas les employés européens : "Cela pourrait passer par la fermeture d'une usine. Nous n'avons pas encore totalement décidé"
Pour l'instant, GM rembourse les prêts octroyés par le gouvernement allemand durant les négociations du rachat par Magna, finalement avorté. Nick Reilly espère toutefois obtenir des aides de la part des gouvernements des pays concernés par cette restructuration mais il n'a pas précisé de montants.
via Reuters
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