Une chose est sûre, on discute et on manœuvre en coulisses autour et avec PSA Peugeot Citroën. Alors que le Financial Times affirme que les discussions entre le Français et le Chinois Dongfeng ont abouti à un accord qui implique une injection de 3 à 4 milliards d'euros dans le groupe français, General Motors qui avait scellé une Alliance stratégique voilà un an et demi avec ce dernier dit ce soir mettre en vente la totalité de ses parts, soit 24,8 millions d'actions qui représentent 7 % du capital. Un choix qui accréditerait les informations publiées par le Financial Times. Steve Girsky de GM justifie :


« Notre participation était censée soutenir PSA dans sa démarche en vue d'augmenter son capital au moment de la création de l'alliance entre GM et PSA et ce soutien n'est plus nécessaire. Toutefois, notre Alliance reste en place et se concentre sur les programmes communs de conception et de production de nouveaux véhicules et sur les achats et la logistique. Nous progressons sur tous les points tout en restant ouvert à de nouvelles opportunités. »


Plus tôt dans la journée, PSA expliquait que les synergies avec GM seraient moins importantes que prévues, de l'ordre de 600 millions de $ en 2018 contre un objectif annoncé de 1 milliard de $ en 2016. En cause l'abandon du projet de citadine commune et de son moteur 3 cylindres de nouvelle génération, faute d'accord entre les 2 « alliés ».