Pour Fernando, il n'y a pas de doute. Sans ambages, il crie à qui veut l'entendre que la victoire, ce Dimanche à Hockenheim, vaudra plus que dix points.
Pour lui même s'entend, mais aussi pour les rouges de Ferrari, en pleine phase ascensionnelle. Une synergie qu'il convient d'arrêter au plus vite, et d'abord sur les terres de Schumi, devant son public, sur une piste chauffée à blanc qui plaît tant au Bridgestone. A contrario, il faudrait resserrer encore la défense chez Renault, laissant présager une fin de saison tendue, avec une McLaren et maintenant une Toyota toutes prêtes à monter sur le podium.
Il est jusqu'à Fisico qui adopte la méthode coué pour se dépasser. Lui aussi s'épanche, affirmant qu'il lui "faut" battre Kimi et Massa. Enfin, pourrait on dire, et au risque de passer pour une tanche en cas d'échec.
Avec là-dessus des gens de Mercedes qui voudront être dignes de leurs supporters massés dans la tribune proprièté du blason, et une écurie Toyota qui voudra faire plaisir à ses employés débarqués de Cologne tout proche, ce GP d'Allemagne sent la poudre, en plus de ses arômes traditionnels et locaux de knacks et de bière.
Quant à Schumi, il sent, lui aussi la bonne affaire. Alonso a raison. Les vainqueurs de ce Dimanche n'auront pas seulement marqués dix points. Ils auront surtout marqué les esprits.
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