Même s'il n'est plus que l'ombre de lui-même, le circuit d'Hockenheim recevra ce Dimanche sa trentième édition d'un Grand Prix de Formule 1. Tracé autrefois atypique, sur lequel Jim Clark y a laissé sa vie en 1968, avec ses longues lignes droites tracées au milieu de la forêt dévalées pied au plancher, il a subi un lifting radical en 2002 pour devenir un circuit, presque, comme les autres.
Néanmoins, la zone de freinage commandant une épingle à passer en première est un lieu propice aux manœuvres de dépassement. Du passé, il n'a gardé que son légendaire stadium, véritable arène pour les spectateurs avides des vrombissements des mécaniques.
Malgré ses difficultés économiques qui risquent fort de le voir disparaître du calendrier, Hockenheim reste un rendez-vous national important de la discipline. Mercedes y a sa propre tribune, Toyota est à quelques deux cents kilomètres de ses bases tandis que l'occasion est belle pour BMW de fait la loi chez le concurrent à l'étoile.
Par ailleurs, cette année, le verdict de la course sera attendu dans l'optique d'un championnat qui peut y voir sa relance ou son épilogue, selon la tournure que prendra le duel Alonso-Schumacher. Un Schumi remonté comme une pendule, en phase ascendante et qui ne s'en laissera pas compter sur ses terres. Tout comme les troupes McLaren.
Quant à Michelin et Bridgestone, ce seront les grands arbitres de ce week-end.
Les 67 tours néssaires pour parcourir les 306,458 kms de course de ce tracé de 4,574 kms s'annoncent chauds à tous les points de vue.
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