Après un Grand Prix de Monaco ennuyant, soporifique et à la limite du règlement de la FIA, le petit monde de la Formule 1 se déplace en Amérique du Nord pour deux GP. Celui du Canada et la semaine suivante, celui des Etats-Unis. Lors de ces deux prochaines courses, l'écurie Spyker, lanterne rouge du Championnat du Monde n'a qu'un seul et unique but : terminer la course. Très différente du circuit de Monaco, la piste Gilles Villeneuve ressemble par certains côtés à la piste monégasque. Les rails de sécurité sont très près de la piste, il n'y a que très peu de dégagements et les freinages aux abords de la dernière chicane et du Mur « bienvenue au Québec » sont extrêmement forts et beaucoup de pilotes ont terminé leur course à cet endroit là. Il faut donc espérer qu'Adrian Sutil ne fasse pas la même erreur qu'à Monaco et ne vienne pas inscrire son nom au bas de ce mur.
"Aucune équipe ne serait satisfaite si aucune de ses voitures n'est à l'arrivée, surtout maintenant que nous avons déjà bouclé un quart de la saison. Je ne cherche aucune excuse et je ne vais pas vous dire que je suis content de ça. Mais il faut avoir une vue réaliste de la situation. A Monaco, vous pouvez faire de très belles choses si les circonstances vous sont favorables. En revanche, si vous faites la moindre petite erreur, c'est fini pour vous. Adrian a raté son point de freinage d'un mètre seulement et il a touché les rails. Dans une course classique, il n'aurait pas abandonné pour si peu. » A commenté Colin Kolles.
"Les freins vont souffrir à l'attaque des chicanes et de l'épingle qu'il faut négocier en première ou en seconde. C'est l'un des circuits les plus durs du calendrier pour les freins. Il nous faudra aussi une bonne traction, car c'est un circuit où il y a beaucoup de freinages et d'accélérations. Nous serons donc tentés d'aller vers des réglages qui privilégient la stabilité au freinage, mais cela vous donne habituellement du sous-virage. Il faudra donc trouver le bon compromis. A cause des nombreux freinage et virages lents, nous pourrions avoir des difficultés à faire monter la température des pneus avant, surtout s'il fait frais le week-end prochain à Montréal. Habituellement, nous avons un faible niveau d'adhérence le vendredi, mais cela s'améliore considérablement au cours du week-end. Les pneus seront aussi tendres qu'à Monaco, mais à cause du dépôt de gomme, il sera déconseillé de rouler en dehors de la bonne trajectoire. C'est une course dans laquelle il y a habituellement beaucoup d'accidents, de problèmes sur les moteurs ou sur les freins. Et comme à Monaco, la voiture de sécurité intervient souvent aussi. » A déclaré Dominic Harlow.
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