Le Championnat GT et GT3 est au format idéal. Autant, on se lasse assez facilement d’une course de 3h (je ne parle même pas de 24h) où les positions se figent très vite puis deviennent incompréhensibles pour le spectateur au fur et à mesure des arrêts aux stands, autant les courses de moins d’1 heure du GT FFSA permettent d’avoir de l’animation en piste. Avec un changement de pilote obligatoire, les courses sont âprement disputées et les revirements de situation assez nombreux. Pour peu que la pluie s’invite et c’est Fight Club !
À Albi, la première victoire, quasi inespérée (la déconvenue des Corvette sous la pluie a bien aidé), de la Saleen du Tarres Team pilotée par Debard-Thevenin fut accueillie avec des larmes de joie et quelques unes de tristesse car l’équipe venait de perdre un de ses hommes dans la semaine. Debard étant un local de l’étape, ça a ensuite pas mal chanté.
La troisième place de Loeb-Champeau en GT2 n’a pas vraiment de signification car le plateau est maigre et la position acquise au milieu du peloton des GT3. Toutefois, la remontée de l’alsacien sous la pluie pour aller chercher le podium fut intéressante. D’abord en sous-virage permanent, il jaugeait rapidement le grip de la piste mouillée et sa voiture pour prendre un rythme qui le faisait revenir comme une balle sur les 3eme.
Le Dimanche, la victoire reviendra logiquement à la Corvette du Luc Alphand Aventures, nouvellement inscrite et laissée aux mains du duo Hernandez-Ayari.
En GT3, les Lamborghini Gallardo trustent les victoires et charment les oreilles des spectateurs.
Bref, les courses GT sont toujours aussi vivantes et plaisantes. Pas d’uniformité dans les autos, ni dans les formes ni dans le bruit, il est absolument jouissif de voir en GT3, des F430 s’attaquer à des Dodge Viper 2 fois plus longues ou d’entendre un rétrogradage de Gallardo.
Pour le GT1, il manque le chant d’un bon V12 anglais tandis qu’en GT2, l’omniprésence des Porsche est un peu lassante. Mais heureusement, tout ce beau monde est lancé en même temps sur la piste, ce qui donne une belle diversité au plateau.
Au championnat, Bouchut-Bornhauser, transparents à Albi (à cause du lest notamment), gardent une petite avance avant le dernier meeting de Magny-Cours.
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