N’est pas vainqueur du GP de Formule 3 de Macao n’importe quel pilote. Tristan Gommendy a réussi à inscrire son nom au palmarès de la plus réputée des épreuves de F3 (en 2002).
Passé notamment par la suite de sa carrière en World Series by Renault ou encore en GP2, son ascension a butté contre le « rempart budget » comme nombre d’autres talentueux pilotes français de sa génération.
Mais rien n’est jamais perdu pour un caractère opiniâtre et Tristan Gommendy a enfin pu renouer avec la joie de la victoire au plus niveau en fin d’année dernière en Superleague Formula.
Revenons avec lui sur son aventure dans cette nouvelle discipline avant d’aborder son avenir proche en Le Mans Series…
Caradisiac : Renouer avec la victoire a dû vous procurer des émotions ?
Tristan Gommendy : Une victoire fait toujours plaisir. Mais être encore là après pas mal de galères fut ma première victoire !
Caradisiac : Après le GP2, vous êtes parti pour les Etats-Unis et le ChampCar ? Que retirez-vous de cette expérience malheureusement avortée ?
T. G. : Plein de choses positives. Ce fut une opportunité formidable. J’y ai signé de beaux résultats avec une pole notamment et failli m’imposer. Après la fusion avec l’IRL je n’ai pas pu poursuivre cette aventure.
Caradisiac : Comment s’est présentée l’opportunité de courir en Superleague pour le FC Porto ?
T. G. : Les organisateurs m’ont contacté. Le fait d’avoir gagné à Macao et d’avoir été par le passé le coéquipier de Tiago Monteiro m’avait assuré une notoriété certaine au Portugal.
Caradisiac : Votre début de saison a été plutôt laborieux…
T. G. : Oui ! Nous n’avions fait aucun roulage. Malgré des débuts difficiles, le FC Porto m’a toujours maintenu sa confiance. Même lorsque le FC Porto a exigé de changer d’écurie pour progresser. Les résultats ne se sont alors pas fait attendre. Malgré ma main cassé lors des essais, j’ai remporté une course à Vallelunga, en Italie, avec notre nouvelle écurie, le Hitech Racing.
Caradisiac : Comment jugez-vous ce championnat ?
T. G. : Il a un beau potentiel. Je suis convaincu depuis le début que l’idée d’associer sport auto et football est bonne, sinon je n’y serai pas allé. A la fin du championnat, j’ai été impressionné par le nombre de fans sur les circuits. Il y avait plus de 30000 personnes à Vallelunga, plus de 40000 à Jerez ! L’ambiance était même assez étonnante.
Caradisiac : Sur le plan technique, tout ne semblait pas au point…
T. G. : Je suis bien placé pour avoir constaté qu’il existait des disparités entre les autos. En fait, moins une auto a de possibilité de réglages, plus l’écart est important entre les voitures.
Caradisiac : Est-il judicieux de comparer les monoplaces de Superleague à celles de l’ex-ChampCar ?
T. G. : Pas vraiment. Seule la coque est commune. Pour le reste, les deux monoplaces n’ont rien à voir….
Caradisiac : Etes-vous partant pour une nouvelle saison en Superleague (ndlr : le calendrier doit être annoncé prochainement) ?
T. G. : Oui, j’aimerais bien continuer. L’auto est sympa à piloter. Et courir au volant d’une monoplace reste un grand plaisir.
Caradisiac : Avez-vous déjà des contacts pour la prochaine saison ?
T. G. : Le FC Porto serait prêt à poursuivre avec moi. Je suis également en contact avec un club français (ndrl : aucun n’était présent pour cette première saison).
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