Au rythme où les événements se succèdent depuis le début du meeting, ce Grand Prix de Hongrie s'annonce peut être comme le plus fou de l'Histoire contemporaine de la Formule 1.
Après des tergiversations techniques sur les « mass-damper », après le fusible fondu d'Alonso en séance d'essais libre lui valant une lourde pénalité, et, enfin, après l'étourderie également sanctionnée d'un Schumi qui se voyait bien faire une promenade dominicale à même de remettre les compteurs à zéro pour le titre, voilà que les éléments se déchaînent en pays magyar.
Car la course a toutes les chances de se disputer sur une piste détrempée. Ce matin, les GP2 et les Porsche se sont copieusement mouillées les roues et le tracé ne sèche guère, sous un plafond bas et sans le moindre vent.
Une belle inconnue pour Bridgestone et Michelin qui, déjà, s'étaient déplacés avec des gommes pour de grosses chaleurs. Or, le mercure est clément depuis Vendredi causant à ces montes de jolis problèmes de montée en température engendrant un « draining » obérant leur efficacité et leur longévité.
Sans compter ce que sera un départ en conditions piégeuses, que personne n'a encore eu l'occasion d'appréhender ces conditions sur le tracé, avec les deux fous furieux jouant le titre dans le paquet, prêts à tout pour effacer leurs ardoises et se retrouver très vite vers la tête du classement.
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