Le gouvernement britannique va tester un tout nouveau type de péage routier, qui sera relié aux véhicules par GPS. Cette innovation sonne-t-elle le glas des stations de péage ?
Nos voisins anglo-saxons tiennent à leur réputation d’extravagants ! A partir du mois de janvier prochain, une centaine d’automobilistes vont tester en avant-première le dernier projet de péage routier issu du gouvernement britannique.
L’idée est simple : relier le véhicule par satellite, ce qui permettra de déduire automatiquement les sommes dues, selon le type de véhicule utilisé et la route empruntée.
Un compte en banque prévu pour ses déplacements
Dans les véhicules-test, des compteurs seront couplés à un GPS, afin de déduire automatiquement le prix imputé au conducteur selon deux critères.
Le prix du déplacement tiendra compte du trajet emprunté (distance effectuée et moment) : par exemple, rouler sur la rocade d’une grande agglomération aux heures de pointe sera bien plus onéreux que de circuler en rase campagne pendant la nuit.
Second critère : le véhicule utilisé, qui sera bien plus taxé s’il s’agit d’un 4x4 par exemple. Le critère écologique est pris en compte dans le système et sans surprise, ce seront les émissions de CO2 qui détermineront la taxe.
Big brother vous regarde de là-haut…
Le système décomptera toutes les routes à accès payant (autoroutes…) mais aussi les entrées de ville réglementées (péage urbain londonien notamment), les ponts et les tunnels payants. Vous ne recevrez qu’une seule note, mais sans le détail des trajets effectués par souci de confidentialité.
Le gouvernement britannique mise gros sur l’expérimentation du système, et souhaite voir ses routes se fluidifier au fur et à mesure : « il faut agir maintenant, sinon les routes seront trop engorgées et il sera trop tard. »
Si la mesure réussit à faire changer le comportement des britanniques, parions que la France prendra exemple sur ses voisins anglo-saxons. Seul l’argent réussit à faire changer les comportements…
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