C'est dans un entretien avec l'AFP que la direction de Baelen Gaillard Industrie, repreneur d'Heuliez en juin 2010, a admis être entrée en discussion en vue de la vente des activités automobile et aéronautique du groupe. Selon l'usine nouvelle, depuis sa reprise, Heuliez a réussi à innover en mettant au point une technologie de formage de carrosserie d'hélicoptère qui intéresserait le groupe Eurocopter.


Si l'activité de production de véhicules électriques est désormais propriété d'un groupe allemand, Heuliez reste spécialisée dans la production de pièces détachées automobiles en petite série. C'est la reprise de cette activité qui est au centre des discussions avec un groupe de « stature internationale ». Selon BGI, ce processus est encouragé par les constructeurs automobiles clients qui souhaitent concentrer au maximum leurs fournisseurs dans des entités plus importantes. Ainsi, pour pérenniser cette activité particulière, Heuliez doit l'adosser à un emboutisseur dont le chiffre d'Affaires est supérieur à 500 millions d'euros 10 fois supérieur à celui d'Heuliez.


Toujours selon BGI, ceci permettrait de « démultiplier les emplois » alors que le groupe dit souhaiter conserver l'activité de transformation de véhicules industriels. Du côté des syndicats, c'est un peu la surprise et on attend d'avoir les propositions concrètes pour juger.