Moins haut que ses concurrents, le Shuttle s’étire sur une longueur comparable à celle d’un Voyager. Comme de surcroît les contours sont difficiles à cerner, il n’est pas le roi des créneaux.
Très bien équipé, il a juste oublié les petits espaces de rangement. Il se contente d’une modularité en retrait avec ses 4 sièges Captain seats. Heureusement, ils sont complétés par une banquette acceptable pour deux adultes qui se replie en un tournemain sous le plancher.
Sur le plan dynamique, pas de reproches à formuler : le comportement se montre convaincant et les suspensions confortables. Le 4 cylindres uniquement accouplé à une bonne boîte automatique à 4 rapports autorise un bel agrément, même s’il devient bruyant à haut régime. La consommation s’avère modérée malgré un poids supérieur à 1600 kg.
Peu diffusé et en l’absence de motorisation diesel, le Shuttle, plutôt oublié, se retrouve aujourd’hui à des prix intéressants en occasion. Il a de quoi séduire ceux qui ne parcourent pas plus d’une vingtaine de milliers de kilomètres annuels, d’autant que la fiabilité se situe à la hauteur de la réputation de la marque, excellente.
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