Inévitablement, cette conjoncture impacte le troisième constructeur Japonais qui se voit contraint de réviser à la baisse ses ambitions annuelles. Ces rappels à répétition ont un coût pour l'entreprise qui a vu entre, le 1er octobre et le 31 décembre 2013, son bénéfice net plonger de 15% à 136,5 milliards de yens (975 millions d'euros), et son gain opérationnel de 22% à 177,2 milliards. Et on ne rigole pas avec ça chez Honda puisque treize de ses dirigeants ont été sanctionnés par une réduction momentanée de leur salaire de 10 ou 20%.


A ceci s'ajoute des ventes qui se ralentissent au Japon et en Chine. Une mauvaise nouvelle amortie par un cours du Yen faible. Le chiffre d'affaires a ainsi progressé de 8,9% sur la période, à 3.289,9 milliards de yens (23,5 milliards d'euros), malgré un repli des ventes de voitures en volume (-2,9%), tandis que les deux-roues se portaient mieux (+4%).


Des automobiles qui trouvent moins preneurs, un scandale Takata qui l'éclabousse et une santé meilleure affichée par ses compatriotes Toyota et Nissan, ce n'est rien de dire que l'année commence mal pour Honda. L'occasion de tester la solidité du constructeur face aux revers de fortune.