Le team principal de Red Bull, cette fois-ci pas concerné par des rivalités au sein de son équipe, estime que la consigne de Ferrari était très, trop visible.


Si Red Bull a généré des polémiques ces dernières semaines, c’est que l’attrait des 25 points de la victoire fait parfois faire des choix difficiles aux teams managers. A Silverstone, Christian Horner décidait d’avantager Sebastian Vettel en lui donnant le seul aileron de dernière génération disponible au sein du team Red Bull. Ce dimanche, c’est Ferrari qui se distingue, Stefano Domenicali ayant souhaité que Fernando Alonso prenne la tête de la course et s’impose pour la deuxième fois de la saison.

Pour Christian Horner, cette consigne de la Scuderia n’était pas très discrète. « Je dois dire que c’est la plus claire des consignes d’équipe que j’ai vues. Il sera intéressant de voir ce que les commissaires vont décider. Pour moi, c’est aussi clair qu’en 2002, et c’est pourquoi la règle avait été instaurée », explique Horner, faisant référence au Grand Prix d'Autriche 2002. Alors leader de cette course, Rubens Barrichello avait dû laisser passer Michael Schumacher, son écurie lui ayant même indiqué « pense à ton contrat » dans les derniers tours de la course, afin que le Brésilien se plie à cette consigne.

Cette fois-ci, c’est un autre Brésilien, Felipe Massa, qui a payé cette consigne. Christian Horner, qui a toujours souhaité que ses pilotes se battent à la régulière en piste, sans être gênés par des consignes, n’est pas satisfait de l’attitude de la Scuderia. « C’est mauvais pour notre sport. Les pilotes devraient avoir le droit de se disputer la victoire. Massa était le meilleur. Il menait et les règles sont claires : les consignes d’équipe son interdites. »


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Horner : « Massa était le meilleur »