Jean Galfione a été médaillé olympique au saut à la perche à Atlanta en 1996, avec un record à 5,92 m. Il passa la barre fatidique des 6 m en salle et 5,98 m en plein air en 1999. Il obtint successivement six titres de champion de France, de 1993 à 1998.
Ce passionné des hauteurs ne l’est pas spécialement des voitures : il préfère voir une belle auto, plutôt que la conduire. Pourtant, on peut noter à son palmarès un certain goût du risque face aux forces de l’ordre…
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Caradisiac : Te rappelles-tu du jour où tu as passé ton permis de conduire ?
Jean Galfione : Oui bien sûr. Il faudrait d’ailleurs dire "les jours", car je l’ai eu à la troisième reprise.
Caradisiac : Que s’est-il passé ?
Jean Galfione : La première fois, j’ai oublié de mettre ma ceinture, et devant mon oubli, j’ai rattrapé le coup en tenant le volant avec le genou. Je suppose que l’inspecteur n’a pas apprécié du tout ! Et la deuxième fois, j’ai dû accrocher une voiture en faisant mon créneau.
Caradisiac : Tu as encore tous tes points sur ton permis ?
Jean Galfione : Non je ne crois pas, mais je ne sais pas exactement combien il m’en reste.
Caradisiac : Quelle a été ta première voiture ?
Jean Galfione : C’était une Ami 6, bleu ciel.
Caradisiac : Qu’est-elle devenue ?
Jean Galfione : Je me suis longtemps battu pour la garder, et elle a fini sa vie dans une vieille grange. Mais je crois que malheureusement, depuis quelques temps elle a dû s’en aller à la casse.
Caradisiac : Ta notoriété entre-t-elle en jeu lorsque tu te fais arrêter par les gendarmes ?
Jean Galfione : Oui, car souvent lorsqu’ils me reconnaissent, ils me laissent repartir. Heureusement, car certaines fois, c’était un peu chaud…
Caradisiac : Avec quelle auto roules-tu actuellement ?
Jean Galfione : Une Audi A3. Je mets mes perches sur le toit… et en voiture !
Caradisiac : Mais comment fais-tu ? Elles ne dépassent pas trop…
Jean Galfione : Un peu si, vu qu’elles mesurent aux alentours de 5 mètres. C’est d’ailleurs aussi pour cela que je me fais assez souvent arrêter par les gendarmes.
Caradisiac : Combien en transportes-tu à la fois ?
Jean Galfione : Par étui, tu peux en avoir 6 ou 7, et comme j’ai chaque fois deux ou trois étuis, ça commence à faire un certain nombre.
Caradisiac : Quelle est la voiture de tes rêves ?
Jean Galfione : En fait, ce serait plutôt une vieille voiture, du genre DS. Je ne suis pas 4x4, ni Lamborghini. J’aime bien les voitures un peu nostalgiques.
Caradisiac : Quel genre de conducteur es-tu ?
Jean Galfione : Je suis plutôt étourdi. Le sachant, je ne roule pas très vite. Par exemple, il m’arrive très souvent d’oublier de mettre mes essuie-glaces lorsqu’il pleut. Il y a par contre une chose dont j’ai horreur, c’est de freiner, car après, il faut ré-accélérer. Donc j’essaie d’anticiper au maximum.
Caradisiac : Tu apprécies la conduite ?
Jean Galfione : J’aime bien le sentiment de liberté, pouvoir aller où je veux, quand je le décide. Mais globalement, je crois que je préfère voir une belle voiture, plutôt que de la conduire.
Caradisiac : Achètes-tu plutôt des voitures neuves ou des voitures d’occasion ?
Jean Galfione : Jusqu’à ma dernière voiture, j’ai très souvent acheté des voitures d’occasion.
Caradisiac : En changes-tu souvent ?
Jean Galfione : En fait, ce n’est pas régulier. Lorsque j’en ai marre, je change.
Caradisiac : Que regardes-tu en premier lorsque tu vois une belle voiture ?
Jean Galfione : La couleur, la forme : il ne faut pas qu’elle soit trop tape-à-l’œil, ou qu’elle coûte des milliards de dollars. Ensuite, je m’intéresse à la performance du moteur.
Caradisiac : Qu’attends-tu en priorité d’une voiture ?
Jean Galfione : Qu’elle n’ait pas de pépin, qu’il n’y ait pas trop de révision, qu’elle roule bien, quoi ! Et aussi, qu’elle ne consomme pas trop.
Caradisiac : Es-tu le roi de la mécanique ?
Jean Galfione : Non, pas du tout. En plus, comme je suis un peu tête en l’air, je suis du genre à mettre de l’huile, et à oublier de remettre le bouchon ensuite. Par contre, lorsque j’avais l’Ami 6, j’aimais bien voir comment c’était fait dans le moteur.
Caradisiac : As-tu craqué un jour pour une voiture ?
Jean Galfione : Oui, après les Jeux Olympiques, je me suis payé la 406 Coupé. Le modèle venait juste de sortir, et je la trouvais très belle. Au bout de 6 mois, c’était une vraie épave : elle était cabossée de partout. En fait, elle ne me convenait pas. Je trouvais qu’elle était trop belle pour moi. En plus, ça revient très cher une voiture comme celle-là. Finalement, je l’ai revendue pour acheter une Audi A3.
Caradisiac : T’est-il arrivé une anecdote en voiture ?
Jean Galfione : Il m’en est arrivé plusieurs. Comme je l’ai dit, j’ai oublié un certain nombre de fois le bouchon d’huile. Il peut aussi m’arriver de mettre de l’essence à la place du gazole. Bilan des courses, il faut à chaque fois vidanger le réservoir.
Caradisiac : Et tu en as d’autres dans le genre ?
Jean Galfione : J’en ai beaucoup d’autres. Il faut que je te raconte ma course avec des gendarmes. Une fois je roulais de nuit dans une petite ville de banlieue. A un feu, je vois dans le rétro une voiture me coller. Je démarre, mais la voiture reste toujours dans mon pare-chocs. Finalement, je décide de griller un premier feu, puis un deuxième, un troisième, un quatrième… Au bout d’un certain nombre, la voiture me double et… c’était les gendarmes. Ils m’ont fait sortir de la voiture, scotché sur le capot, la mitraillette dans le dos. Heureusement, ils m’ont rapidement reconnu, et je ne m’en suis sorti qu’avec une petite amende.
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