PSA Peugeot Citroën doit publier ses comptes 2012 d'ici quelques jours mais d'ores et déjà, l'inquiétude grandit. Le groupe a en effet annoncé une dépréciation de ses actifs (valeur des usines, des bâtiments) de l'ordre de 4,13 milliards, une somme énorme qui va impacter durement les comptes 2012. On s'attend désormais à une perte nette de 5,6 milliards d'euros qui serait toutefois sans effet sur la solvabilité et le cash détenu par le constructeur. Cette dépréciation qui doit aussi permettre au groupe de repartir sur des bases plus saines a fait réagir le gouvernement qui a, par la voix de Jérôme Cahuzac, ministre délégué au budget, évoqué la possibilité de rentrer au capital de PSA.
« C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI existe. Si le Fonds stratégique d'investissement rentre au capital de cette entreprise, c'est en fait l'État d'une manière ou d'une autre qui y rentre.
Soyons clairs, cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu'il faudra pour que cette entreprise subsiste. »
Il confirme ainsi que l'État inquiet de la situation du groupe réfléchit à cette éventualité dans le cas où le constructeur n'arrivait pas à endiguer ses pertes énormes. Ce ne serait pas d'actualité pour le moment mais le cas de figure est clairement étudié au gouvernement.
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