Les grandes vacances ne sont finalement plus aussi éloignées, et d'ailleurs, selon l'adage, on n'a jamais été aussi près. La transhumance vers le lieu de villégiature, à s'engluer sous une chaleur torride dans un entonnoir à la surface d'un grand ruban bitumé dont la conclusion est souvent le bouchon... que de souvenirs douloureux et d'abnégations avant de pouvoir goûter aux joies du repos du guerrier.
Pourtant, si le chemin ressemblait à ça, le calvaire paraîtrait certainement moins long. On prendrait même plaisir à l'immobilisation pour engager la conversation. N'empêche que tomber au milieu d'une telle caravane doit relever du rêve tout éveillé.
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