Le Mondial de Paris et le salon de Genève, je connais plutôt bien, les ayant fait quelques fois avec Caradisiac pour la couverture des journées presse. Mais le salon de Francfort, cela restait jusqu'ici une inconnue, et la découverte a été plutôt marquante pour moi.
D'entrée, lorsque l'on sort du bâtiment de la salle de presse, on se retrouve face à des immeubles (oui, des immeubles, carrément) immenses, des allées interminables, mais heureusement, les constructeurs (enfin, certains) avaient prévu le coup avec des autos allouées pour l'occasion au transport des personnes sur place entre les différents hall. La première grosse découverte, pour moi, c'était de voir une Toyota Mirai jouer les taxis sur place, et il est clair que la nippone a eu du succès. Pour ma part, je me suis contenté, entre autres, d'une Volkswagen Passat SW GTE, d'une Skoda Superb ou encore d'une BMW 750i gavée d'option qui m'aurait bien donné envie d'y rester un peu plus longtemps.
Le salon de Francfort, c'est aussi des halls. Habituellement, à Genève ou Paris, ils sont multimarque, et la densité est importante. Ici, on joue à domicile pour le groupe Volkswagen, pour Mercedes ou encore BMW. Du coup, la configuration est différente avec un hall par groupe allemand (et même un bâtiment de 75*50 mètres construit uniquement pour Audi et pour le salon, avec un mur de glace à l'entrée dans lequel il est gravé « Home of Quattro »). Chez Mercedes, la hauteur de plafond, si j'ose dire ainsi, donne le vertige, et les trois étages permettent à l'étoile d'exposer un nombre impressionnant de véhicules. Chez BMW, enfin, c'est tout simplement une piste qui serpente dans ce hall immense qui a été mise en place pour essayer les dernières productions.
Finalement, les autres constructeurs passent presque au second plan, même s'ils ont des choses à dire, preuve que l'animation, le visuel et la place occupée sont peut-être aussi importants dans un salon que les automobiles elles-mêmes.
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