Steve Girsky, président du conseil de surveillance d'Opel s'est exprimé dans un courrier envoyé au personnel pour faire un point sur la situation actuelle et sur les prévisions à court terme. Le tableau ne cesse de se noircir et dorénavant la direction met la pression sur les salariés pour essayer de renverser la tendance.
« La situation sur le marché automobile européen est toujours aussi catastrophique et chez Opel, la situation reste très compliquée, on ne prévoit pas de devenir bénéficiaires avant le milieu de la décennie. Si nous ne parvenons pas à un accord dans les négociations avec les salariés, nous serons alors contraints de nous en tenir au plan existant de garantie des usines qui court jusqu'à fin 2014. Si c'est le cas, l'usine de Bochum fermerait donc au 1er janvier 2015.
Nous devons trouver des solutions pour devenir plus flexibles, réduire la bureaucratie et les coûts dans tous les sites allemands et toutes les unités de l'entreprise. GM est prêt à soutenir financièrement Opel à partir du moment où nous nous restructurons pour redevenir compétitifs et rentables. Nous ne pouvons pas compter sur le marché pour nous sortir de là, ce serait illusoire. »
PSA, Renault, Fiat,Opel, voilà un discours qui a tendance à se répéter chez tous les constructeurs généralistes d'Europe qui connaissent le même type de problème.
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