Un engin qui travaille dur pour être finalement autonome. Pour atteindre l’objectif, qu’importe le moteur, son couple, la transmission et peut-être même la ligne. En revanche, savoir dresser les puces savantes est incontournable. Du coup, les rassemblements célébrant les nouvelles technologies sont de plus en plus prisés par les constructeurs. Et ce n’est pas celui de Las Vegas à venir qui va infirmer cette tendance.
Du 6 au 9 janvier, l’industrie automobile sera bel et bien présente au CES de Las Vegas, soit le Salon américain de l’électronique. On peut même parler d’annexion puisque les spécialistes commencent à considérer ce rendez-vous comme le grand rival du salon de l’automobile de Detroit. Et pour cause. A Las Vegas, General Motors, Ford ou Volkswagen, et plusieurs prototypes de véhicules électriques ou autonomes sont promis.
« Les technologies automobiles sont devenues un pilier du CES », commente Mark Boyadjis, expert du secteur pour la société de recherche IHS, une société américaine d'études et de conseil dans le domaine de l'énergie et de l'ingénierie. « Il ne s’agit pas seulement de mettre plus d’écrans dans la voiture, mais aussi de changer la manière dont un utilisateur interagit » avec elle, grâce à la reconnaissance de la voix, des gestes ou des mouvements des yeux, de la réalité augmentée ou de fonctionnalités « sans chauffeur ».
Une appréhension qui change aussi totalement la perception de l’automobile. Celle-ci se rapproche de plus en plus d’un service qui se partage plutôt qu’un objet qui s’achète. Les connexions ne relèvent plus seulement de la seule technologie. Elles sont aussi philosophiques, consolidant de fait les passerelles vers des noms comme Google, Apple ou encore Samsung qui s’aventurent aussi vers l’automobile. Le CES de Las Vegas ressemble à un point de rencontre entre de deux mondes qui s’apprêtent à ne faire qu’un.
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