Enfin les beaux jours et l'espoir d'un été ensoleillé et, comme chaque année, revoilà la tentation de rouler en cabriolet. Et si, cette fois, vous passiez à l'acte ? Nous vous proposons quelques points de repère et une sélection des cabriolets compacts quatre places, attrayants en occasion.
Le come-back des cabriolets
Rares dans les années 70, où quelques anglaises, survivantes des sixties, complètent l'offre des constructeurs traditionnellement versés dans le genre, comme Alfa, Fiat, Mercedes, Peugeot et Volkswagen, les découvrables effectuent leur come-back au cours des années 1980. BMW série 3, Ford Escort, Opel Kadett, Porsche 911 et 944, Saab 900 viennent renforcer les effectifs, suivies, la décennie suivante, par Audi, Mazda, MG, Renault, et d'autres encore…
Des 36 000 cabriolets et roadsters vendus en Europe en 1985, un peu plus de 100 000 en 1991, 155 000 en 1994, 170 000 en 1996, on arrive aujourd'hui à plus de 200 000 ! Et si les cabriolets se vendent de mieux en mieux, en neuf, ils se retrouvent évidemment de plus en plus facilement en occasion.
Mais attention, si rouler “à découvert” est devenu un plaisir sans presque aucune contrepartie depuis l'apparition de la Mercedes SLK et de la plus démocratique Peugeot 206 CC, les autres cabriolets ont leur lot de particularités et d'inconvénients, qu'il faut connaître avant de franchir le pas.
Sur un même millésime et pour un même modèle, les kilométrages varient énormément d'une occasion à une autre, nombre de cabriolets étant la deuxième ou la troisième voiture d'un ménage. Les prix varient en conséquence, mais les très faibles kilométrages ne sont pas forcément source de tranquillité. Éviter ceux parqués au fond du garage de la résidence secondaire, qui ne roulent que la moitié de l'année (en vérifiant factures et carnet d'entretien), l'inactivité prolongée n'étant pas la meilleure garantie de longévité du moteur et des Durit.
Le renforcement de la structure pour compenser le toit rigide (et ses montants) entraîne un supplément de poids allant de 50 à plus de 100 kilos pour les modèles considérés ici. Sans garantir obligatoirement une rigidité équivalente à la berline, cette surcharge pondérale est à l'origine d'une hausse de la consommation et d'une baisse des performances, parfois sensible en reprises. Les valeurs aérodynamiques dégradées, toujours en comparaison de la berline (ou du coupé), aggravent le constat.
Le coffre, qui doit en partie faire place à la capote dépliée et aux renforts de structure, est le plus souvent amputé d'un bon tiers, par rapport à la berline. Pas question de partir en vacances à quatre !
Assurer un cabriolet coûte plus cher
Avant de craquer pour la découvrable de vos rêves, vérifiez que les tarifs d'assurance n'explosent pas votre budget. Ils augmentent couramment de 60 %, par rapport à la berline équivalente, dans la plupart des grandes villes. Attention également aux conditions : certaines compagnies exigent, pour garantir le vol, un parking privé, voire un box individuel, fermé. Tout cela, à cause des risques élevés de vol et de vandalisme. Compréhensible, quand on sait que le prix d'une capote complète tourne autour de 30 000 francs et que celui de la toile (sans la doublure) approche les 10 000 francs !
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