Grâce (ou à cause) des seuils d'obtention du bonus écologique toujours plus sévères, les véhicules diesel, par leur consommation et donc leurs émissions de CO2 inférieures, sont toujours plus favorisés par la politique environnementale nationale en matière d'automobile. Ainsi, au 1er janvier 2011, le parc automobile français était composé de 37 744 000 véhicules et 58% d'entre eux fonctionnent au diesel, soit une hausse de 1,8% par rapport au 1er janvier 2010.
cette hégémonie n'est pas prête de faiblir
Mais cette domination ne devrait pas diminuer, bien au contraire. Pour 2011, les conditions d'obtention du bonus écologique ont à nouveau été durcies et les alternatives à l'éternel duel diesel/sans plomb sont à la peine, avec notamment la suppression de l'aide de 2 000€ pour les véhicules GPL, le rôle encore discret joué par les hybrides ou encore les ventes anecdotiques de véhicules électriques.
Ainsi, sur les 197 784 immatriculations du mois de mai, 148 595 sont des diesels, soit 75% du total et une augmentation de 13,1% par rapport à mai 2010, tandis que le GPL est en chute libre à 212 unités (-97% et 0,1% du marché), les hybrides ne représentent toujours que 0,51% du marché malgré une augmentation de 89% en mai à 1 016 unités et enfin 143 véhicules électriques ont été immatriculés le mois dernier, soit 0,07% du marché.
C'est probablement le moment rêvé pour rappeler cette étude de l'InVS datant de 2009 qui démontrait l'augmentation du taux de mortalité dans neuf grandes villes françaises les jours de pic de pollution au NOx et aux particules.
Sources chiffres : CCFA et AutoActu.com
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