A l'heure des premiers départs en vacances, voilà une nouvelle qui fera plaisir à de nombreux automobilistes : la semaine dernière, l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) forte de 28 pays membres a annoncé son intention de puiser dans ses réserves pour en extraire 60 millions de barils supplémentaires afin d'abaisser le prix unitaire qui se maintient à un prix très élevé, entre autres à cause du conflit libyen.
La baisse du baril sera répercutée rapidement
Dans la foulée, le prix du baril a perdu 5 à 6 dollars et le ministre français de l'Énergie, Eric Besson, échaudé par le récent rapport de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des Fraudes) qui accuse les pétroliers de ne pas répercuter les baisses du prix du baril, a demandé à Total de modifier ses prix en conséquence. Le pétrolier a annoncé qu'il allait s'exécuter, tout comme Esso, Shell, Auchan, Leclerc et Les Mousquetaires.
A quelle baisse peut-on s'attendre ? Selon Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), elle devrait être de 2 à 3 centimes d'euro par litre si les prix du baril restent à ce niveau. Premier à réagir, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que les prix à la pompe chuteraient dès aujourd'hui de 1 à 3 centimes.
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