Contrairement à une légende urbaine tenace, les avertisseurs de radars sont bel et bien autorisés, ce qui est tout à fait logique quand on connaît la manière dont ils fonctionnent, puisqu’ils se basent sur la carte officielle des radars dont vous avez trouvé le lien sur la page précédente. Ces petits boîtiers déterminent votre position tout simplement par GPS, croisent ces données avec le positionnement des radars fixes, qui sont donc des données publiques, et vous alertent par un signal sonore et visuel s’ils croisent votre chemin.
Mais leurs fonctions ne s’arrêtent pas là, puisque la plupart signale entre aussi aussi les zones les plus accidentogènes et celles où vous risquez de tomber potentiellement sur un radar mobile, ces deux dernières ne se recoupant malheureusement pas tout le temps. Cependant, la fiabilité des avertisseurs de radars concernant les équipements mobiles n’est absolument pas totale, puisqu’il suffit que la maréchaussée locale décide de changer de coins habituels pour dresser leur campement pour que votre avertisseur de radars reste désespérément muet. Vigilance malgré tout, donc.
Parmi les stars du segment, on notera comme valeurs sûres l’AlerteGPSG300, le Snooper Sapphire et l’Inforad V4e, tous maintenant sans fil et personnalisables, et présentant de très nombreuses autres fonctionnalités, telles que le signalement de vitesse autorisée dépassée bien pratique quand on n’a pas de régulateur. Les prix moyens constatés sont de 100€ pour l’Inforad, de 150€ pour l’AlerteGPS et de 190€ pour le Snooper.
Pour un signalement totalement fiable de tous types de radars, l’arme absolue reste les détecteurs de radar. Mais il y a un gros « mais ».
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