Julie Boulet, la ministre des Transports et ministre responsable de la région de la Mauricie (province de Québec, Canada), a lancé un projet pilote sur l'utilisation des véhicules à basse vitesse (VBV). Il va durer trois ans et pourra être reconduit pour deux autres années : il se déploiera à l'échelle du Québec. Il s'adresse aux particuliers, aux entreprises et aux organismes publics. Les VBV sont des véhicules écologiques, propulsés exclusivement par l'énergie électrique : ils atteignent une vitesse de pointe de 40 km/h. Ceux qui sont autorisés : la Zenn, une petite auto électrique (2 places) qui est assemblée à Saint-Jérôme (Québec - autonomie de 60 km), et la camionnette Nemo construite à Sainte-Thérèse (Québec - autonomie de 115 km).
Les objectifs de ce projet pilote : expérimenter l'usage des VBV sur les chemins publics ; élaborer les règles de circulation sécuritaire pour l'utilisation de ce type de véhicule ; établir les normes en matière d'équipement pour les VBV ; envoyer un signal clair aux entreprises novatrices dont les réalisations s'appliquent aux transports et au secteur manufacturier ; montrer qu'une ouverture sérieuse pour ce type de technologie et de produit d'avenir existe aujourd'hui au Québec ; permettre aux Québécois de profiter des avantages liés à l'utilisation de ce type de véhicule pour leurs déplacements de courte distance.
Les règles que les utilisateurs de VBV doivent suivre actuellement sont les suivantes :
- vu la vitesse réduite de ces véhicules, leur circulation n'est permise que sur les chemins publics où la limite de vitesse maximale est de 50 km/h ou moins ;
- ils doivent disposer d'un triangle orange qui mentionne que ce véhicule roule à basse vitesse;
- ils doivent circuler sur la voie de droite, sauf pour effectuer un virage à gauche ;
- quand le véhicule est en mouvement, les phares doivent être allumés en tout temps ;
- le conducteur doit être titulaire d'un permis de conduire de promenade, et le véhicule doit être immatriculé au même titre qu'un véhicule de promenade ;
- les véhicules et leurs équipements doivent être conformes aux normes canadiennes en vigueur.
Les VBV peuvent circuler tout au long de l'année. Le ministère des Transports, la Société de l'assurance automobile du Québec, les fabricants, les municipalités, les services policiers, les organismes spécialisés et les utilisateurs de ces véhicules contribueront à assurer le suivi de ce projet pilote au cours des trois prochaines années. Julie Boulet souhaite la présence permanente des VBV sur le réseau routier du Québec : son but, ce n'est pas d'arrêter la projet pilote au bout de trois ans, mais c'est d'ouvrir de façon permanente le réseau routier aux VBV avec une modification législative au code de la sécurité routière.
Zenn
Nemo
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération