On connaissant le « car-jacking », le « home-jacking », voici le nouveau venu : le mouse-jacking. Un procédé seulement rendu possible par la présence d’une électronique que les spécialistes se plaisent à corrompre pour dérober l’objet convoité. En l’occurrence, une belle voiture. Et ce n’est pas une exception : selon 40 millions d’automobilistes, c’est même la méthode de vol la plus en hausse sur le territoire.
Comment ça marche ? Il suffit de relever le numéro de série d'un véhicule visible sur le pare-brise, de commander une clé chez le concessionnaire – généralement via un complice – puis de s'introduire dans le véhicule en connectant un ordinateur au tableau de bord. Muni des logiciels adéquats, le voleur peut repartir son forfait achevé. Puis il n'y a plus qu'à ré-immatriculer les voitures volées.
Du coup, pour dissuader à défaut de décourager, on en revient aux bonnes vieilles méthodes d’avant l’actuelle ère des voitures aux airs de plate-forme électronique : faire graver de toutes les vitres du numéro de châssis ou encore la canne antivol qui bloque le volant. C’est parfois dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes.
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