La période estivale possède une autre caractéristique flagrante, qui peut permettre de réaliser de substancielles économies, si l'on s'y prend bien…
En effet, depuis des années, le marché de l'occasion est complètement saisonnier. Et l'été (à l'exception de juillet) est la saison creuse. Par exemple en 2007, il s'est échangé 507 306 voitures en juin, 536 187 en juillet, mais tout juste 436 493 en août et même 407 261 en septembre. Les mêmes tendances se retrouvent les années précédentes. Cela représente tout de même presque – 19 % de transactions en août par rapport à juillet !
Cela a un effet purement mécanique : la demande moins abondante crée une tension à la baisse sur les prix. Les vendeurs, qui voient les acheteurs se raréfier, sont forcés, lorsqu'ils sont pressés, de baisser leur prix sous peine de voir leur vente s'éterniser. Et lorsqu'un acheteur est ferré, ils sont prêts à faire des efforts pour le garder, et le convaincre de repartir avec leur auto.
Cela crée une situation favorable pour l'acheteur, qui peut conjuguer à la fois sa position de force en tant que "denrée" rare, et celle de personne peu pressée pour conduire le ou les vendeurs à lui concéder un bon tarif, un rabais conséquent.
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