La période des grandes vacances est l'occasion, pour la majorité d'entre nous, de prendre des semaines de congé bien méritées. A la clé, un esprit tranquille, du temps libre, et les idées claires pour choisir son futur véhicule.
Lorsque l'on cherche à acquérir un véhicule d'occasion en cours d'année, en pleine semaine de travail, on est souvent confronté à des problèmes de temps, de disponibilité. On est pressé. Difficile dans ces conditions de prendre le temps de dénicher la bonne affaire, de pouvoir comparer, de réaliser des essais complets et révélateurs, d'avoir l'esprit complètement concentré sur cet acte d'achat important qu'est celui d'une occasion. D'autant que les risques sont potentiellement plus importants qu'avec une voiture neuve…
Pendant les congés, au contraire, tout cela est possible.
Mais où sont les économies là-dedans me direz-vous ? Rappelez-vous tout simplement du vieil adage qui dit qu'on ne réalise jamais une bonne affaire dans la précipitation, et c'est d'autant plus vrai en matière de transaction automobile…
Pendant les congés, vous avez la possibilité et le temps de vous penchez sur TOUTES les petites annonces. D'aller faire le tour de nombreux vendeurs d'occasions : concessionnaires, négociants.
Cela permet de se faire une idée plus précise du marché, des prix pratiqués, et de commencer à cibler les bonnes affaires. Et l'économie commence là. Plutôt que de foncer sur la première occase venue (pas forcément la meilleure), vous avez le temps de comparer. Il faut savoir que pour une même voiture, à âge égal et kilométrage égal, la différence de prix peut atteindre 25 % entre la meilleure affaire et la pire. Et les véhicules les moins chers ne sont pas forcément ceux qui sont en moins bon état. Il suffit juste de tomber sur un vendeur plus raisonnable, moins gourmand…
Le temps disponible permet également de mettre les vendeurs en concurrence, et de les faire mariner un peu, pour les encourager à baisser leur prix. En arrivant avec plusieurs annonces à la main lors d'un essai, de modèles équivalents, vous laissez entendre au vendeur qu'il n'est pas le seul à vous intéresser, et qu'un effort de sa part lui fera "remporter le marché".
De votre côté, si vous n'êtes pas pressé, vous pouvez tranquillement faire patienter le vendeur. Si de son côté il l'est plus que vous, il fera à n'en pas douter un geste pour vous convaincre et se "débarrasser" d'une voiture devenue encombrante (parce qu'il a besoin des fonds pour un nouvel achat, ou parce que celui-ci est déjà finalisé).
Par ailleurs, lors des congés, vous pouvez vous permettre d'élargir votre recherche à d'autres régions de France que la vôtre, où les prix pratiqués sont moins élevés pour tel ou tel type d'auto. Ou bien décider que cette excellente voiture, sise à Marseille, et bradée 2 000 € sous les prix parisiens, vaut le déplacement. Chose que vous n'auriez pas eu les moyens de faire durant l'année…
Autre volet de cette plus grande liberté temporelle, qui ne fait pas directement mais plutôt indirectement gagner de l'argent, c'est la possibilité de prendre plus de temps pour l'essai des voitures convoitées. Lorsque rien ne presse (ni pour vous, ni pour le vendeur de son côté), il est possible d'effectuer un tour du propriétaire plus poussé. Et cela permet de déceler d'éventuels défauts, qu'un essai plus succinct n'aurait pas révélés. Rouler sur autoroute, passer tous les rapports, laisser la voiture chauffer, apprendre à la domestiquer. Tout cela est possible lorsque que l'on dispose de 2 heures plutôt que d'une demie. Et au final, si cela permet d'éviter la mauvaise affaire, ce sont autant de frais qui sont évités.
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