En mars, la France, bien aidée par l'Allemagne, tirait le marché vers le haut avec une hausse des immatriculations de 6,1% mais, avec une baisse de 11,1% à 169 757 unités en avril, nos voisins d'outre-Rhin ont fait cavalier seul le mois dernier puisque c'est le seul gros marché à rester dans le positif en avril, à +2,6% et 266 251 unités. Ailleurs, c'est aussi la débâcle dans les marchés principaux : l'Italie garde la tête hors de l'eau à -2,2% et reste le troisième plus gros marché européen avec 157 309 unités, suivie du Royaume-Uni (-7,4% et 137 746 unités) et de l'Espagne (-23,3% et 71 808 unités).
Au cumul sur les quatre premiers mois de l'année 2011, le marché européen est en recul de 2,7%, à 4 674 457 immatriculations malgré le fait que les deux tiers des marchés nationaux restent positifs, dont les deux principaux, l'Allemagne (+10,7% et 1 029 654 unités) et la France (+4,0% et 817 211 unités). Mais les baisses du Royaume-Uni (-8,5%), de l'Italie (-19,0%) et de l'Espagne (-26,3%) conjuguées font basculer les statistiques du côté négatif.
Dans le détail des marques, les groupes français sont encore plus à la peine qu'au mois de mars et restent largement en dessous de la moyenne : PSA est à -18,3% (Peugeot -19,1% et Citroën -17,3%) et Renault à -13,1% (la marque Renault est à -16,1% mais peut compter cette fois-ci sur Dacia à +2,1% pour sauver les meubles). Seul Fiat est aussi en dessous de la moyenne (-7,5% avec une progression notable d'Alfa Romeo à +63,2%) parmi les groupes automobiles principaux, sinon Volkswagen (+3,5%), General Motors (+0,5%), Ford (-3,4%), BMW (+4,5%), Daimler (-2,0%) et Toyota (-0,3%) se maintiennent au dessus. A noter aussi la belle progression de Nissan, à +14,5% pour le mois d'avril et à +19,8% sur les quatre premiers mois cumulés.
Source chiffres : ACEA
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