Avec la suppression des motorisations diesels sur bon nombre de citadines et la politique ouvertement anti-diesel en vigueur dans la capitale (principalement), le moteur diesel perd du terrain face à l'essence, comme vous avez déjà pu le voir en ce début d'année. En mars, la part du diesel a encore chuté de 2,2 % tandis que l'essence a gagné 30 % (statistiques par rapport à l'an dernier), ce qui confirme la tendance actuelle : l'essence gratte des parts de marché et l'équilibre entre les ventes de diesels et d'essence pourrait rapidement avoir lieu.
Les segments A et B étant majoritaires en termes de ventes en France, leur impact sur l'évolution des ventes de diesels et d'essence en France est grand. Et comme les citadines et les petites citadines comme la dernière Renault Twingo sont systématiquement ou presque proposées en essence aujourd'hui, l'inversion de la courbe du diesel pourrait s'accélérer, d'autant plus que le superbonus pour les électriques et hybrides est entré en vigueur au 1er avril. Il sera alors très intéressant de découvrir les chiffres de ventes pour le mois d'avril, dans quelques semaines. Le diesel pourrait perdre encore beaucoup de terrain en France.
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