Voilà maintenant 40 ans qu’elles sont synonymes de luxe, de pouvoir et de réussite. Proches compagnes de bien des chefs d’état, stars du show-bizz’ et grands patrons, les différentes versions de la Mercedes Classe S ont symbolisé chacune à sa manière le summum du luxe automobile. Souvent rapide, jamais vulgaire, la Classe S a su préserver au fil du temps ce qui faisait sa force : une fiabilité à toute épreuve, un confort princier et ce qu’il faut d’innovations technologiques pour rester dans le coup. Retour sur une dynastie qui a marqué le monde du luxe automobile, un monde où les voitures s’apprécient surtout aux places arrière.
Apparue en 1972, la première Mercedes à décliner le prestigieux patronyme « Classe S » est le modèle 116. Fidèle à la tradition d’innovation technologique dans le haut de gamme, c’est la première voiture au monde à être dotée d’un système de freinage ABS. Si celui-ci ne raccourcit pas les distances de freinage, il permet en revanche au conducteur de garder le contrôle de son véhicule en situation de freinage d’urgence en empêchant les roues de se bloquer. C’est également la première fois que le modèle « premium » de Mercedes est proposé en version Diesel, un type de carburant qui a toujours intéressé la marque à l’étoile.
En 1979, le style évolue en douceur pour la Classe S qui est maintenant connue sous le nom de code 126. Suivant les évolutions de l’époque en matière de design, les pare-chocs en plastique font leur apparition mais, clientèle traditionnelle oblige, on retrouve encore de nombreuses touches de chrome ici et là. Le modèle s’allonge mais reste très proche de son prédécesseur tout en gagnant une allure plus statutaire. Toujours à la pointe de la technologie, il est doté d’un airbag en première mondiale à partir de 1981.
En 1991, l’évolution se fait plus spectaculaire : le design prend un sérieux coup de jeune et la Classe S (modèle 140) inaugure un nouveau bloc V12. Le confort est en hausse et tous les aspects du confort sont soignés, y compris au niveau de l’isolation phonique avec l’adoption d’un double vitrage. Au chapitre technologique, nouvelle innovation déterminante dans le monde automobile : l’ESP. La Classe S prend résolument le pari de la modernité et rentre dans l’ère de l’électronique.
1998 voit apparaître la Série 220. Le style se fait plus souple, dans l’esprit du « bio design » alors en vogue. L’embonpoint réduit de cette version souligne le fait que Mercedes commence à s’inquiéter de la prise de poids de ses autos. L’électronique embarquée se fait de plus en plus présente, ce qui posera plusieurs problèmes de fiabilité aux premières voitures produites et entachera quelque peu la réputation de Mercedes. La suspension Airmatic fait son apparition, de même que le système « Pre-safe », qui prépare les passagers en cas de détection d’une collision imminente.
En 2005 apparaît le modèle que nous connaissons aujourd’hui. Le luxe se fait un peu plus tapageur, et l’électronique envahit toutes les fonctions. De l’alerte de changement de file à la surveillance de l’angle mort, en passant par la reconnaissance des panneaux de vitesse, le conducteur est de plus en plus assisté. L’efficience énergétique est au programme avec l’injection directe d’essence, ce qui montre que Mercedes reste comme toujours dans l’air du temps avec sa Classe S.
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