Si vous avez manqué les deux premiers épisodes, vous les trouverez en cliquant ici et là.
Le réveil est à nouveau difficile, sans surprise. Après avoir fini ma nuit devant mon petit déjeuner, entre le saumon exquis et l'indispensable café, je choisis pour la journée un Mercedes ML420 CDI, séduit, je l'avoue sans honte, par cet étonnant moteur et impatient de voir ce qu'il pouvait donner dans une caisse moins lourde. Au programme du jour, quelques excitants franchissements de gués sont prévus, sur la bien nommée Route of 1000 Waters.
Lors du premier passage aquatique, après avoir surélevé le Mercedes grâce à la suspension pneumatique Airmatic, ce dernier montre pourtant violemment sa désapprobation en émettant sans explication de déconcertantes sonneries. Eau dans l'admission ? Blocage de différentiel ? Eau trop froide ? Après enquête, il s'avère que c'est le système de radar d'aide au stationnement qui ne comprend pas la proximité de ce mur d'eau. Nous pouvons donc continuer notre progression sans crainte.
De retour sur la route, l'ultime étape de notre périple islandais avant le retour vers la France est le Blue Lagoon, qui est ce qu'on peut appeler une station balnéaire située sur une source chaude. Connue pour ses qualités dermatologiques, l'eau bleutée par des micro algues tranche singulièrement avec la terre volcanique noire, alors que pointent à l'horizon les cheminées d'une énième usine géothermique. Organisée une nouvelle fois par Mercedes, une baignade est prévue, et les maillots sont même fournis, que demander de plus ? Un peignoir entre les vestiaires et le bassin en plein air par exemple, la température extérieure ne dépassant pas les 6°.
Pompée à 2000 mètres de profondeur, l'eau composée à 70% d'eau salée atteint 240°. Après avoir été utilisée pour créer de l'électricité, elle est ensuite rejetée dans un bassin de pierres volcaniques, où sa température est, heureusement, tombée à 40°. La différence avec celle de l'air crée une brume épaisse qui donnerait presque au lieu une ambiance fantomatique et inquiétante, s'il n'y avait pas tous ces nageurs aux maillots plus ridicules les uns que les autres, pataugeant avec entrain.
Après près d'une heure de détente et un passage obligatoire dans le sauna où j'ai cru mourir de chaleur, il est temps de se rhabiller et de prendre le chemin de l'aéroport à bord des incontournables Mercedes Viano, non sans avoir eu une dernière collation pour goûter à ce succulent saumon.
L'avion décolle. Totalement séduit, c'est avec un pincement au cœur que j'abandonne cette terre de contrastes au climat sans cesse changeant, à l'ambiance fascinante, aux paysages sauvages et saisissants et aux habitants accueillants et attachants.
Encore sous le charme, je sors de l'aéroport de Roissy vers 22h30 avec des souvenirs plein la tête. Tiens, il fait nuit.
Retrouvez la suite de notre aventure islandaise demain à la même heure et l'essai complet (et sérieux) du Mercedes GL dans le magazine de Caradisiac.
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