7. Mini

A Munich, chez BMW, on se réjouit chaque jour d’avoir conserver la marque Mini au sein du groupe. L’Anglaise d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec la Mini créée par Alec Issigonis en 1959, si ce n’est un look intemporel très séduisant. Autre point commun entre l’ancienne et la nouvelle, son comportement joueur. BMW a réussi la gageure de donner à sa citadine un comportement routier très incisif proche d’un kart, mais cela se fait un peu au détriment du confort. Disponible avec une panoplie complète de motorisations essence (One 75 et 98 ch, Cooper 122 ch, Cooper S 184 ch et John Cooper Works 211 ch) et deux diesels (One D 90 ch et Cooper d 110 ch), la Mini est aussi doté d'une offre de personnalisation importante. C'est aussi une des clés de son succès. En revanche, elle fait payer ses prestations au prix fort et demeure l'une des citadines les plus chères de notre comparatif.

Comparatif Caradisiac : Quelle est la meilleure des citadines tendances?

Les notes :

Style : pas facile de moderniser un design ancien sans tomber dans la caricature. Sur ce plan, comme Fiat avec sa 500, BMW a réussi son pari, et sa Mini au fil des évolutions est restée proche du modèle originel de 1959.

16/20

Comportement/Performances : la Mini est doté d'un caractère joueur, typé kart. Cela se constate surtout avec les motorisations les plus élevées en puissance. Attention, bien qu'équipée du moteur le plus performant (211 ch) de la gamme, la version John Cooper Works n'est pas aussi efficace qu'on l'espérait et il vaut mieux se rabattre sur les Cooper ou Cooper S pour obtenir un ratio prix/sensations plus performant.

15/20

Confort/Habitabilité : comme la première du nom, la place est comptée à l'arrière et le coffre avec 160 litres fait plutôt office de boîte à gant ! On est serré, mais la Mini s'apprécie vraiment en solitaire ou à deux. Et à ce moment là que les places arrière peuvent faire office de coffre d'appoint pour accueillir les bagages. Si les sièges assurent un bon maintien, du fait du comportement sportif de l'auto, le confort laisse aussi à désirer en particulier sur mauvais revêtement.

12/20

Présentation/Finition : séquence nostalgie dans l'habitacle avec un immense tachymètre qui fait référence à la première Mini. Des basculleurs pour les commandes de vitres, c'est original mais pas forcément pratique. Si la finition est sérieuse, certains plastiques, ceux de la console centrale en particulier, ne font pas très haut de gamme.

13/20

Tarif : en dessous de 15 990 €, point de salut. C'est le tarif de base pour la One de 75 ch. Une version peu joueuse, qu'il convient de laisser de côté pour acquérir un modèle plus puissant, toujours en finition One mais avec un bloc de 98 ch qui se révèle bien mieux adapté. Mais attention avec ce niveau d'équipement pas d'ordinateur de bord, pas de climatisation, les deux sont en option (160 € pour l'un, 100 € pour l'autre !)

12/20

Total :

68/100 soit