L’original - Simca décide de s’implanter au Brésil en 1958. Le 5 mai de cette année là la société Simca do Brasil est créée avec l’aide du gouvernement brésilien. C’est dans son usine de São Bernardo do Campo, proche de São Paulo que la Chambord sera assemblée dès le printemps 1959 à partir de pièces importées de France. 1.217 Chambord seront ainsi assemblées en 1959. Elles disposaient d’un V8 de 2.351 cm3 développant 84 ch à 4.800 tr/mn leur offrant une vitesse de pointe de 145 km/h.
La miniature – Réduite par Ixo, cette Chambord brésilienne nous laisse sur notre faim. Tout d’abord parce que rien ne semble la distinguer de la Chambord française, alors qu’il aurait été assez simple de nous proposer un modèle plus récent offrant au moins quelques particularités stylistiques. Puis par le fait que l’on retrouve, avec déplaisir, le moule qui a servi pour la Chambord des Voitures d’antan (n° 41), qui défraya la chronique lors des débuts de Collec’hebdo 43 (cf. n° 005 du 09 septembre 2005) avec son toit lisse et son rétroviseur intérieur escamoté. Et enfin, en raison de son ramage archi battu, alors que le teintier de Simca offrait une très large gamme de coloris plus ou moins inédits les uns que les autres. Ceci dit, la miniature n’est cependant pas trop désagréable à regarder de trois quarts avant car elle jouit d’une belle calandre. Mais pour le reste, ce n’est qu’approximation. Nous sommes revenus à la première époque d’Ixo, avec des ailes avant qui montent vers les phares, une interprétation du dessin des vitres arrière et une lunette arrière trop basse et à la partie supérieure manquant de courbe. Et je ne parle pas du respect de l’échelle assez éloignée du 1/43ème. Par contre les roues sont bien à rayon malgré leur aspect brillant. L’arrière est honnête mais reçoit des feux métalliques que j’exècre de plus en plus. La sortie d’échappement est accessoirisée et un peu trop longue. Le pavillon est correctement moulé cette fois-ci. L’habitacle bi-colore reçoit un mobilier optionnel puisque l’on trouve deux sièges séparés à l’avant, mais aussi… deux leviers de vitesses ! Oui, vous avez bien lu. Deux leviers : le bon à droite sur la colonne de direction, puis un second entre les sièges !?! et accompagné d’un levier de frein à main alors que le vrai est sous la planche de bord et à gauche du volant si je m’en souviens bien. Présence que je viens de découvrir seulement au moment d’écrire ces lignes. C’était peut être parce que j’ai découvert qu’en échange un gros travail de décoration avait été effectué sur la planche de bord. Il faut de bons yeux pour s’en rendre compte. J’ai pris une loupe pour ne pas démonter la voiture. Outre le tableau de bord, vous avez droit à la reproduction dorée du célèbre logo V8 au centre de la planche de bord encadré de deux fines bandes verticales et dorées elles aussi. Si le soubassement n’est pas détaillé, la miniature roule bien. Encore une fois la Chambord d’Ixo aura fait pisser du texte. Mais elle est mieux que celle que Norev nous sert depuis des années. Espérons que les erreurs relevées ici seront corrigées sur la Beaulieu annoncée en n° 67 de cette même collection.
SIMCA (do Brasil) Chambord 1959
Ixo – collection Simca, n° 54
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