Avant de lancer le Cube en Europe, Nissan se devait de proposer avant tout une motorisation diesel. C’est désormais chose faîte avec l’adoption du 1.5 dCi 110 ch, issu de l’alliance. Il est épaulé en essence par un 1.6 de 110 ch. Version qui nous a été confiée le temps de traverser d’Est en Ouest la capitale allemande. Un moteur reconnu pour son silence d’usage et sa souplesse. Ne cherchez pas ici la performance, plutôt le confort de conduite. Il est secondé au choix par une boite mécanique à 6 rapports ou une transmission CVT. Cette version essence est sans nul doute la plus recommandable pour un usage strictement urbain. Le diesel se montrant plus bruyant, la faute à une insonorisation inévitablement déficiente compte tenu du volume intérieur.
Mener ce Cube à roulettes intra-muros est un régal. Agile, avec à son empattement réduit, le Cube se faufile sans danger (grâce à une visibilité très bien étudiée) dans la circulation. Autre atout : le Cube braque très bien ! Avec son diamètre de braquage ultra-réduit (10,2m), la gent féminine n’aura plus aucune excuse pour échapper au créneau. Hors des villes, le Cube n’est plus dans son élément. Le moteur à plein régime raisonne dans l’habitacle, les suspensions montrent rapidement leur faible niveau de filtration et rançon du design : son Cx (coefficient de traînée) d’armoire normande le rend fébrile à la moindre rafale de vent. Même constat pour le coefficient latéral. Si vous mettez ces désagréments de côté et que vous prenez conscience que le Cube est destiné à la ville, vous apprécierez sa tenue de route sans mauvaises surprises. Les roues situées aux 4 coins façon Mini contribuant à une bonne stabilité.
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