Là voilà la seule promotion que devrait faire Renault pour la nouvelle mouture de la nouvelle Mégane RS : la faire rouler au Nürburgring. Une discipline qui a plutôt bien réussi à son aînée, toujours détentrice du record du tour pour une traction.

Et si en plus on met Romain Grosjean, très récent nouveau pilote de l’écurie Renault de Formule 1, à son volant lors d’une journée privée, autant dire qu’il ne s’agit pas là d’une balade de santé, que les pneus vont être à l’agonie et qu’aucun vibreur ne sera épargné, même si son jeune conducteur paraît aussi serein que s’il allait acheter son pain au coin de la rue. Ses bouclettes blondes s’agitent à peine dans le Karussell, c’est dire son impassibilité.

Ne ratez pas la phrase de conclusion du jeune pilote sur un ton parfaitement calme et en se recoiffant : « Y’a plus de plaquette ». Malheureusement, il n'y a aucune indication sur le temps réalisé.


Mise à jour : Renault nous a contacté pour apporter des précisions sur la remarque de Romain Grosjean à sa sortie de la voiture. Certains d’entre vous n’ont pas hésité dans les commentaires à railler de façon prématurée le freinage de la nouvelle Mégane RS, domaine dans lequel la génération précédente était irréprochable. Mais cela n’était pas notre intention : sur le circuit le plus éprouvant pour la mécanique au monde, il est juste normal que les plaquettes de freinage soient mises à rude épreuve, surtout avec un pilote de Formule 1 au volant. Selon Renault, la remarque de ce dernier faisait d’ailleurs suite à 40 tours de circuit, ce qui est colossal.

A l’heure où nous écrivons, notre chef essayeur François Chapus est en train d’essayer cette Mégane en Espagne. Ne manquez pas son essai complet à paraître dans les prochains jours et dans lequel il ne manquera pas mentionner les tests de freinage qu’il aura lui-même réalisés.