Nous sommes en quelque sorte en finale de l'épreuve qui verra le gagnant brandir haut le Blitz qu'il vient de remporter. Opel est à vendre, Fiat est intéressé mais il n'est pas seul. Sergio Marchionne avait prévenu : "si vous trouvez mieux que notre proposition, allez-y". Et visiblement, le dernier prétendant crédible, l'alternative à l'appétit de Fiat est ... Gaz.
La proposition a eu quelques difficultés à se formaliser mais l'association de l'équipementier Magna, pas très vaillant, avec GAZ, le constructeur russe pas forcément plus en forme, et la banque Sberbank de même nationalité et créancier principal de GAZ semble avoir gagné le droit d'aller en finale.
Le plan consiste en la prise de contrôle d'Opel par l'achat de 50.1 % des parts du constructeur (31% pour Sberbank/GAZ et 19% pour Magna), ce qui couterait 6.8 milliards de $.
Ce deal permettrait de créer un géant de l'automobile capable de produire 5 millions de voitures par an, dont un million serait écoulé en Russie. Le rôle de GAZ serait d'organiser et d'accueillir la production dans leur usine, dite ultra moderne, de Nizhny Novgorod.
En Allemagne, le ministre de l'Economie a demandé les plans de reprise détaillés des 2 derniers candidats avant le 20 mai afin de statuer. Il espère voir "un projet plus durable que ce qui a été présenté jusqu'ici de façon très rudimentaire".
La décision sera connue le 1er juin, jour où General Motors, dont on imagine déjà le futur, présentera son nouveau plan de sauvetage au gouvernement américain.
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