6. Opel Meriva

S’il est l’un des pionniers du segment, le Meriva d’Opel a depuis ses débuts, en 2003, été rejoint par une multitude de rivaux. C’est pourquoi le constructeur allemand a décidé de le renouveler l’an dernier par une génération beaucoup plus moderne et originale. Le Meriva deuxième du nom dispose en effet de portes à ouverture antagoniste à l’arrière. Un plus pour l’accès à bord qui satisfera tous ceux qui ont toujours des difficultés à installer un siège auto sur la banquette. Mais ces ouvrants originaux ne sont pas ses seuls atouts, la modularité est aussi exceptionnelle avec une banquette modulable (2-3 places) avec place centrale escamotable et assises latérales qui peuvent se recentrer. Dernier point important, le Meriva 2 est, avec 4,29 m de long, le plus encombrant et aussi le plus lourd de la catégorie, il convient une fois encore de choisir les motorisations les plus puissantes pour que l’agrément de conduite soit à la hauteur.

Quel est le meilleur minispace pour la famille ?

Les notes :

Style : entre le Meriva 1 et le Meriva 2 c’est le jour et la nuit. Alors que le premier était somme toute assez banal, le deuxième du nom arbore une allure très originale avec une face avant inspirée du design des Astra et Insignia. Il affiche aussi un profil aux flancs creusés et décrochement au niveau des portes arrière.

14/20

Comportement/Performances : bonne nouvelle la direction a été revue par rapport à l’ancien Meriva et le ressenti au volant est bien meilleur. On peut noter que le train avant se montre un peu paresseux avec les motorisations diesels, cela est sans doute dû au poids plus important embarqué sur l’essieu. Le Meriva fait preuve de bonne volonté mais il est nécessaire de le choisir avec une motorisation adaptée. Si en essence, le choix se portera sur les versions 120 et 140 ch du bloc 1.4 turbo, pour le diesel le 1.7 CDTi de 130ch (le bloc le plus puissant) s’impose si l’on veut avoir du “répondant“ au volant.

15/20

Confort/Habilité/Modularité : c’est en termes de modularité que le Meriva s’impose face à la concurrence. Opel use de nombreuses appellations bizarres pour expliquer toutes les possibilités de transformation de son auto. Il y a le système FlexRail (option) qui permet de faire coulisser sur des rails des modules de rangement, le FlexFix(option) qui permet de fixer des vélos sur un portant à l’arrière du véhicule, le FlexSpace qui permet de moduler l’espace intérieur en faisant passer la banquette de trois en deux places en escamotant la place centrale et en recentrant les sièges latéraux. Enfin le FlexDoors qui est l’appellation officielle pour les portes antagonistes. Rayon confort, à l’arrière il y a vraiment de l’espace mais la banquette comme les sièges avant ont des assises très fermes, ce qui couplé avec la suspension typée dynamique n’est pas forcément très agréable pour les passagers.

17/20

Présentation/Finition : en grimpant dans ce Meriva on a l’impression qu’Opel a mis tout son savoir-faire dans la création des portes antagonistes, dans le soin porté à la modularité et qu’il n’avait plus assez de temps pour soigner la finition. Car à l’intérieur les matériaux sont souvent de qualité quelconque et l’assemblage laisse, parfois, à désirer.

11/20

Tarif : pour ne pas être surpris par un équipement limité, il faut taper sur les finitions supérieures et laisser de côté l’Essentia (2 airbags, pas de clim, pas d’autoradio…). Mais les prix grimpent rapidement. De plus, comme il vaut mieux également choisir les motorisations les plus puissantes, la facture atteint facilement les 18 000 € l’essence et plus de 22 000 € pour le diesel. Mais pour ce tarif vous aurez droit à un minispace qui flirte avec la catégorie supérieure des monospaces compacts.

12/20

Total : 69/100 soit