Pas de retour prévu pour Briatore

Bien que de nouveau autorisé à arpenter les paddocks de Formule 1 et à exercer dans la discipline, Flavio Briatore a tenu à préciser qu’il n’avait pour l’instant aucune envie de retour.

En janvier dernier, la FIA avait été contrainte de lever la radiation à vie du sport automobile prononcée à l’encontre de Flavio Briatore suite à l’histoire du crashgate. Nombreux sont ceux qui pensaient alors que l’Italien tenterait de faire son retour en F1. Mais pour l’instant, il n’en a point l’intention, même si certaines personnes semblent le regretter.

« Il y a des gens à qui je manque ? Sympa !, rigole l’ancien Directeur du Renault F1 Team. J’aime me rappeler cette époque. La Formule 1 a occupé une part prépondérante de ma vie. Mais maintenant je regarde les courses en tant que simple spectateur, quand je suis sur le circuit, mais surtout à la télévision. »

Briatore à tenu également à mettre un terme aux rumeurs voulant qu’il travaille avec Pirelli, manufacturier unique en Formule 1 l’année prochaine. Un poste semblant être trop peu médiatique. Il y aurait donc selon lui peu de chances de le voir à nouveau occuper un poste d’importance en Formule 1.

« C’est n’importe quoi ! Qui s’intéressent aux pneus ? Que ce soit des Pirelli ou des Bridgestone, poursuit-il. Ce que les gens souhaitent entendre, ce sont des histoires concernant les pilotes, concernant Ferrari. C’est cela que les gens veulent. J’ai remporté sept titres avec différentes équipes. J’ai envie de prendre du plaisir, c’est ma motivation plus que la nécessité d’avoir du travail. Actuellement, je ne prendrais pas de plaisir en Formule 1. En ce moment, je suis très heureux de ce que je fais : être père, mari, et m’occuper des mes investissements. Je suis plus détendu que je ne l’ai jamais été. La vie peut être si belle… »

En tant que simple spectateur…ou presque. Flavio Briatore se retrouve en tous les cas fort impliqué dans la lutte pour le titre mondial. En effet, Mark Webber, premier du championnat, et Fernando Alonso, troisième, sont toujours sous contrat avec le sulfureux manager transalpin.

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