Hier, jeudi 3 janvier 2008, les cours du brut ont dépassé la barre symbolique des 100 dollars sur le marché de New York avant d'amorcer un léger repli. Ce matin, la tension sur les marchés du pétrole est toujours vive. Le baril WTI valait 99,34 dollars, celui du Brent de la mer du Nord s'échangeait à 97,90 dollars.
Le titre "100 dollars, et après?" peut-être interprété d'au moins deux manières.
La première. Que va-t-il se passer ensuite? Le coût du pétrole va-t-il poursuivre son incessante hausse avec les répercussions que l'on connaît sur l'économie en général (certains analystes assurent par exemple qu'une hausse du baril de 15 dollars par an a une répercussion négative de 0,4 point sur le PIB mondial) et, en particulier, sur le coût du carburant à la pompe pour les utilisateurs et consommateurs? Vu le contexte économico politique, la réponse semble être positive. L'actualité géopolitique n'incline pas non plus à prédire le contraire. Depuis les années 70, le mouvement haussier est d'ailleurs pérenne, parsemé de crises.
La deuxième, plus polémique. Que faire? Des décisions politiques ou économiques, à quel niveau, peuvent-elles être prises? De quel ordre? La prise en compte des évolutions de change vient par exemple complexifier la question (euro faible ou euro fort?). Et du point des utilisateurs et consommateurs, quelles alternatives sont-elles possibles? Quels sont les choix?
Vos avis sur ces questions sont les bienvenus.
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