Bugatti EB110... Parfois, je me demande si cette auto n'a pas une «aura» plus grande encore que la F40. Peut-être est-ce du à sa rareté, puisque pour une EB110 produite, on peut compter 10 exemplaires de F40 !
Et puis en 1991, proposer une auto avec un V12, à 60 soupapes, à 4 turbos, à transmission intégrale, on n'avait jamais vu ça !
Les 560 chevaux de l'engin lui permettaient de dépasser les 340 km/h en vitesse de pointe, et d'avaler le 0 à 100 km/h en seulement 3,5 secondes.
Aujourd'hui, 560 chevaux ne paraissent plus «si» déraisonnables, puisque c'est le niveau de puissance que l'on peut trouver dans les plus gros breaks allemands...
Et que dire des supercars, dont la puissance s'affiche désormais sans vergogne à 1000 chevaux ?
On peut aussi voir dans le progrès technologique l'évolution de la facilité d'utilisation. Même avec ses 4 roues motrices, une EB110 doit être plutôt «sensible» à conduire. Peut-être pas autant qu'une Diablo ou une F40, mais quand même.
Aujourd'hui, on peut mettre une Veyron ou même une P1 entre quasiment toutes les mains... C'est à se demander à quoi ressembleront les supercars dans 20 ans !
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