Comment dit-on en anglais déjà ? Ah oui, « the benchmark. » La Porsche 997 GT2 a longtemps été (et pour certains, est encore), le symbole ultime de l'utra-efficacité et de la performances stratosphérique.

Comme Nissan avec sa GT-R (je place la référence avant vous, c'est fait !) Porsche a offert au quidam un objet absolument terrifiant à mettre sur route ouverte, sans que sa conduite quotidienne ne soit une torture.

Petit rappel des chiffres : son 3,6 biturbo offre la bagatelle de 530 chevaux (tiens !) et 680 N.m de couple. Cela lui permet d'abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3,7 secondes. Et dire que la version RS propose encore 90 chevaux de plus !

Rappelons enfin que tout cela passe uniquement aux roues arrière ! Nul doute qu'une conduite sportive, qui viserait à exploiter un minimum les capacités du châssis demande un peu plus d'engagement que pour une certaine nipponne.

Si elle est probablement moins agile qu'une GT3, sans être RS, c'est un objet de plaisir absolu. Peut-on se lasser de la poussée phénoménale du Flat 6 ? Profitons chers amis de ce genre d'autos tant que la législation nous le permet. Quelque chose me dit que dans quelques années, des taxes rédhibitoires excluront de l'hexagone ces chefs-d'œuvre. Quoique, me direz-vous, quand on peut se payer une GT2, on devrait pouvoir s'acquitter d'une violente taxe annuelle...