Comme pour la berline, c’est Giugiaro qui signe le style du Sportwagon.
Incontestablement, une réussite, mêlant dynamisme et classe, même si certains jugeront la face avant, et en particulier "le regard" des blocs optiques, un peu trop agressive.
Pas plus long que la berline dont il dérive, le nouveau Sportwagon s’allonge de plus de 22 cm par rapport à l’ancien. Les autres dimensions progressent également, à l’instar de la berline (largeur :+ 8,7 cm, empattement : + 10,5 cm). L accroissement profite plus aux zones de déformation (34 points et 5 étoiles engrangés aux tests Euro-NCAP) qu’à l'habitabilité. Cette dernière s’est accrue par rapport à la 156 mais elle reste inférieure à la moyenne de la catégorie pour les occupants des places arrière L'espace aux genoux manque pour les passagers de 1,80 m et plus.
Une des grosses bévues de la génération précédente a été corrigée. La 156 Sportwagon offrait sous le cache bagages un volume de chargement inférieur au coffre de la berline, avec 360 litres. La nouvelle passe à 455 litres, soit une quarantaine de plus que la berline. Même si c’est désormais un peu mieux que l’Audi A4.Avant, cela reste dans la moyenne basse du marché. Cela reste vrai banquette rabattue (2/3-1/3) avec 1 235 litres disponibles. Plus ennuyeux, la modularité pèche en raison de l’absence de plancher plat, dossiers de banquette en surplomb.
En outre, le seuil de coffre surélevé par rapport à l’aire de chargement ne facilite pas la manipulation d’objets lourds. Curieusement, Alfa a préféré cette solution à un rangement sous plancher qui permet d’offrir une aire affleurante au dessus du bouclier, retenu par la plupart des constructeurs, y compris par Fiat pour la Croma.
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