En août dernier, le Québec annonçait lancer une alliance internationale du véhicule à zero émission avec la participation de certains Etats américains comme la Californie. Quelques mois plus tard, lors de la fameuse COP21 qui se déroule en ce moment à Paris, ce sont plusieurs pays européens qui ont rejoint le projet très ambitieux. En effet, dans cette alliance « VZE » (véhicule zéro émission), il est prévu de ne plus vendre un seul véhicule neuf à moteur thermique (même hybride) sur son territoire dès 2050.


L'Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Norvège ont ainsi rejoint le Québec ainsi que les Etats américains suivants : la Californie, le Connecticut, le Maryland, le Massachusetts, l’Oregon, le Rhode Island et le Vermont. Cette initiative prouve qu'il est possible pour les entités non gouvernementales comme les Etats d'agir sans suivre la ligne directrice du gouvernement, votée dans la capitale.


Selon les premières estimations, cette mesure permettrait de réduire les émissions de CO2 d'un milliard de tonnes par an jusqu'à 2050 avec l'accélération du développement de la voiture zéro émission. Malheureusement, et c'est souvent le cas, le domaine de la production d'énergie n'a pas été abordé (en tout cas dans le communiqué) et s'il faut alimenter tout un parc automobile électrique ou à hydrogène, cela s'annonce compliqué avec les méthodes de production actuelles, notamment le charbon en Allemagne.