La pollution de l’air est retenue par le froid, et les autorités s’inquiètent : pour la seconde journée consécutive, des pics de pollution ont été enregistrés hier dans les grandes villes françaises.
Le froid, qui sévit depuis une semaine sur le territoire français, exacerbe la pollution qui s’accumule dans les couches basses de l’atmosphère : depuis samedi, l’absence de vent couplée au beau temps froid et sec freine la dispersion des polluants, et l’air est difficilement respirable.
Une pollution aux microparticules
En cause principalement : les microparticules qui, suspendues dans l’air, sont retenues actuellement par la vague de froid. Ces microparticules proviennent essentiellement de l’industrie, des moteurs automobiles (surtout le diesel d'après les experts) mais aussi de l’agriculture et des émissions rejetées par le chauffage urbain.
Pour enrayer le phénomène, certaines collectivités ont pris le taureau par les cornes : par exemple, les départements du Rhône, de l’Isère et de la Haute-Savoie ont prié les automobilistes de réduire leur vitesse de 20 km/h. De plus, les personnes les plus fragiles (personnes âgées, asthmatiques et allergiques, enfants…) ont eu pour consigne de s’économiser et de ne pas pratiquer d’activité physique intense.
Pour savoir si votre région est concernée et dans quelles proportions, rendez-vous page suivante.
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