C’est au moment où – manque total de bol (on dirait que le « scénar » est écrit comme du papier à musique par un quelconque démiurge version démoniaque du grand Satan) – Volkswagen s’offre la pleine gouverne de Porsche que ce dernier se trouve… frappé par la crise. Diante ! mais où sont passés mes couronnes, pardon mon goodwill (le cash flow en berne dans les chaussettes).
Eh oui, mauvaise nouvelle pour Porsche : le constructeur allemand va devoir demander un prêt à une banque grecque appartenant à un groupe bancaire français qui a grandi dans l’agriculture qui… Bon, stop, soyons sérieux, reprenons.
Porsche est donc rattrapé par la crise, du monde. S'exprimant à l’occasion du lancement de la production du Boxster à Osnabrück, le patron de Porsche, Matthias Mueller, a révélé que la compagnie aura une approche plus prudente pour les investissements futurs… Notant que les ventes pourraient baisser de 5 à 10 pour cent en deçà des objectifs internes pour l'année 2013, Mueller a expliqué que la société va réduire les dépenses et chercher des moyens de réduire les coûts. L'exécutif a également déclaré Porsche va réduire la production et pourrait retarder un projet ou deux. Vive dame prudence (mais que fait monsieur ?).
Les temps sont durs… Vraiment.
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