La découverte du Street-Turtle est avant tout marquée par une grande surprise. En effet, l’esthétique et la conception du Street-Turtle ne répondent à aucune règle connue. Ne cherchez pas ici de volant, de pédales, ni même de siège, le Street-Turtle est un projet inédit.
Une présentation hors du commun
Quand on observe pour la première fois un Street-Turtle, on est tout d’abord frappé par la simplicité de l’engin. Une planche, 4 roues pleines identiques à celle d’un skate ou d’un roller, un moteur situé à l’arrière, deux joystick et le tour est joué.
La position de "conduite" est également des plus atypiques puisqu’il faut s’asseoir en tailleur. Une posture qui peut sembler au départ inconfortable mais qui s’avère au final relativement appropriée à l’utilisation du Street-Turtle. Une fois positionné, vous n’êtes pas au bout de vos émotions. La direction et l’accélération étant actionnées grâce à un joystick et à une gâchette.
Point de vue moteur, la solution choisie est nettement plus classique car il s’agit d’un 4 temps de 34 cc du même type que celui des tondeuses ou des autres engins de motocultures. Le tout est greffé sur un châssis porteur en CTB multiplis associé à des organes de direction en inox.
Après la découverte, place maintenant à l’essai…
1,2,3, roulez jeunesse…
Une fois positionné, confortablement sur vos fessiers, en route pour les premiers tours de roues, après avoir tiré le lanceur.
Si l’accélération est d’une facilité enfantine (il suffit de presser sur la sorte de décompresseur), il n’en est pas de même de l’autre joystick qui nécessite beaucoup plus de dextérité. En pivotant le joystick vers la droite ou la gauche, on commande la direction ; et en tirant, on actionne le frein. Sur piste grasse ou humide, on prend un réel plaisir à faire glisser le Street-Turtle, l’opération devient nettement plus périlleuse pour ne pas dire impossible sur sol sec.
Là où, bizarrement, cela se complique c’est en ligne droite car il n’est pas évident de garder le bon cap. A la moindre déconcentration ou inclinaison du poignée, c’est la faute et difficile de rétablir la situation vu la sensibilité de la direction.
Pas évident non plus de freiner, tirer ce levier en arrière n’est pas forcément très intuitif et lorsqu’on y arrive, on regrette le manque de mordant. Il ne s’agit pas de disques ou de tambours mais tout simplement d’un patin de caoutchouc qui frotte contre le bitume. Une idée originale mais pas vraiment adaptée à son utilisation. Dommage car c’est, selon nous, le principal défaut de conception.
Pour le reste, le Street-Turtle permet également une utilisation extrême. Pour cela, le pilote devra positionner son corps pour déplacer légèrement son centre de gravité afin d’obtenir la meilleure tenue de route ou, au contraire, favoriser la glisse.
Au final, le Street-Turtle est un engin délirant qui peut convenir à tous les publics que ce soit des enfants ou des adultes. Alors pourquoi ne pas essayer ?
Le Street-Turtle : un bolide facile à vivre
Autre avantage non négligeable : la facilité de transports.
Pour le porter, il suffit de le soulever grâce à la poignée qui sert d’accélérateur. Pas besoin, non plus, de remorque ou de galerie de toit, le Street-Turtle se range dans la plupart des coffres de voitures sans même avoir besoin de rabattre les sièges arrière. Que demander de plus ?
La simplicité est aussi au rendez-vous en ce qui concerne la tenue. Même si, sur circuit, vous serez obligés de porter un casque intégral, il suffit, pour le reste, d’une bonne paire de gants et de vêtements non fragiles comme des jeans par exemple et le tour est joué.
Pas de souci aussi concernant la consommation. Les 0.65 l de carburant qui peuvent sembler ridicule permettent en effet de s’amuser pendant près d’une heure et demi. Largement suffisant pour être fatigué et lâcher prise avant la panne sèche.
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