Dans la catégorie des cabriolets, Peugeot tient la tête avec ses CC, 206, 307 : une auto qui se transforme à volonté en coupé ou en cabriolet par la grâce de la fée Électricité. Ford aurait pu choisir la même voie du toit rigide escamotable électrique pour sa StreetKa. Il a préféré se contenter d’une capote souple à commande manuelle, qui se replie dans l’espace, dévolue jusqu’à présent aux places arrière de la version berline.
Pour donner à son cabriolet un tempérament sportif, Ford a décidé d’installer en lieu et place du moteur 1.3 de la berline, un bloc 1.6 qui développe 95 ch. Cette puissance n’est pas exceptionnelle en soi, mais est suffisante pour fournir son plein de sensations dès que l’on appuie un peu sur le champignon. L’augmentation de puissance est bien maîtrisée par la petite StreetKa dont le comportement routier a été amélioré grâce à l’élargissement des voies avant et arrière et à l’abaissement de son centre de gravité.
Autant dire qu’il y a un monde entre la conduite de la StreetKa et celui de la Ka tout court. On ne peut que féliciter les ingénieurs de Ford et de Pininfarina (la StreetKa est produite dans l’usine italienne) qui se sont penchés sur le berceau du cabriolet. Enfin, pour ceux que la conduite cheveux au vent perturberait, Ford a prévu un hard-top en option usine (1 500 €, 9 840 F).
Et pour ceux que seule la conduite sportive intéresse, Ford commercialise une berline SportKa dotée du même moteur 1.6 95 ch, qui offre de meilleures performances grâce à son poids moins élevé - de quelque 80 kg - que celui du cabriolet.
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