En 2007, Nissan avait déserté le segment des compactes pour se lancer à corps perdu et avec beaucoup de succès dans la catégorie des crossovers. Fort de cette réussite, le constructeur japonais revient aujourd’hui dans la catégorie ultra concurrentielle des berlines compactes avec la Pulsar. Découverte.
Il y a 8 ans, ce n’était pas la fête chez Nissan. La firme japonaise avait du mal à imposer ses modèles sur le marché français et certains comme l’Almera ou l’Almera Tino n’arrivaient vraiment pas à trouver leur public. Il fut donc décidé d’arrêter les frais, notamment pour ces deux modèles, mais cette décision fut aussi motivée par un changement de stratégie qui aboutit au lancement du premier Qashqai, synonyme d'un succès inégalé pour la marque. Grâce à lui et à son petit frère le Juke, Nissan s’est refait un nom et revient à l’attaque du segment C (des compactes), le 2e en France et en Europe, abandonné en 2007. Impossible donc de ne pas y être présent.
Pour ce retour, Nissan a décidé de ne pas bousculer les habitudes notamment au niveau du style. Il faut dire que cette catégorie est très conservatrice. Par conséquent : que du classique. On retrouve tout de même certains traits caractéristiques de Nissan, notamment au niveau de la face avec le logo déjà présent sur les Qashqai, Juke restylé, et le nouveau X-Trail. L’avant est plus réussi selon nous que l’arrière, qui a pourtant des faux airs de Qashqai.
Un design classique mais des mensurations généreuses : avec une longueur de 4,38 m (11 cm de plus qu’une Golf), elle se positionne clairement comme l’une des plus grandes du segment, derrière toutefois la Mazda 3 qui plafonne à 4,46 m. Mais attention, cette dernière possède un empattement de 2,70 m alors que celui de la nouvelle Nissan est de 2,77 m. Inutile de vous faire un dessin : le point fort de cette Pulsar, c’est l’habitabilité arrière avec un espace aux genoux de 692 mm, qui est l’un des meilleurs du segment. Bon point également pour le volume de chargement, avec une capacité oscillant entre 385 et 1 385 l. C’est bien, mais inférieur par exemple aux valeurs de la dernière 308 (du moins en configuration 5 places). Toutefois le principal grief ne porte pas sur sa capacité, mais sur l’absence de plancher plat qui se révèle vraiment pénalisant. La présentation de la planche de bord est relativement classique mais plutôt agréable, même si la qualité des plastiques aurait pu être encore meilleure car beaucoup sont durs. La gamme sera composée de 4 finitions (Visia, Acenta, Connect Edition, Tekna). La dotation est très complète avec la climatisation automatique, les jantes alliage 16 pouces ainsi que l’accès et le démarrage sans clé dès le deuxième niveau. Le haut de gamme hérite pour sa part du Nissan Safety Shield (ensemble de dispositifs de sécurité active et passive) et de l’aide au stationnement avec caméras panoramiques.
Deux moteurs seront disponibles à son lancement : un bloc essence (DIG-T 115 ch boîte mécanique ou automatique) et diesel (dCi 110 ch). D’autres motorisations devraient suivre, dont notamment un essence de 190 ch déjà vu sur le Juke.
Vendue à des tarifs compris entre 18 790 et 26 790 €, la Pulsar possède des arguments pour se faire une place sur ce segment des compactes : une bonne habitabilité arrière, un équipement complet et surtout une politique tarifaire particulièrement agressive. À titre de comparaison, une Pulsar dCi 110 ch (21 290 – 26 790 €) est 2 000 € moins chère qu’une Renault Mégane de puissance égale (23 350 – 28 550 €). De quoi séduire de nombreux clients et peut-être refaire le coup du Qashqai.
Vous pouvez dès aujourd’hui passer commande de la Pulsar. Les premières livraisons interviendront à l’occasion du Mondial de Paris qui marquera également sa première sortie officielle. Les premiers essais qui se dérouleront durant la seconde semaine de septembre seront bien évidemment à lire sur Caradisiac.
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